Le test ADN est-il un test d’infidélité ?

L’on dit souvent que chaque personne est unique et ce dire est renforcé par la science. Grâce à la présence de l’acide désoxyribonucléique ou ADN, l’on pouvait affirmer grâce à un test sanguin l’identité exacte d’une personne. Mais étant également une molécule de l’hérédité, deux individus ayant le même sang présenteront une similitude dans leur profil génétique. Aussi, depuis la découverte du test ADN par Alec Jeffreys en 1985, nombreuses entités ont pu vérifier avec certitude la véracité d’un fait lié à une personne bien déterminée notamment la paternité d’un enfant. Mais est-ce que ce dernier suppose toujours une infidélité ?

Confirmation de l’identité du père grâce à un test d’ADN

Quand l’on décide de faire passer un test génétique à son enfant, c’est que pour une raison ou une autre, l’on doute de la fidélité de la mère. En effet, étant celle qui met au monde l’enfant, la filiation n’est pas à contester étant donné qu’elle résulte de la naissance. Ce qui n’est pas toujours le cas pour le père biologique qui dans certains cas, même la mère n’en est pas certaine. Dans ce cas de figure, le test ADN est bel et bien un test de fidélité. Mais recourir à un test de paternité n’est pas toujours usité dans ce but, mais également à des fins pénales.

Pour le cas de meurtre, de viol ou de cambriolage par exemple, le sang trouvé sur la scène de crime est souvent utilisé pour faire des tests ADN en vue d’écarter les suspects potentiels. L’on ne peut pas non plus écarter les motivations socio-légales pour un désaveu de paternité, pour reconnaitre un enfant né hors mariage ou encore pour léger des biens. Il se peut également que la personne demandeur ne soit pas toujours le père ou la mère, mais l’enfant lui-même.

Comment cela se passe ?

Pour ne pas trop entrer dans des termes scientifiques, nous allons résumer d’une manière simple le principe des tests ADN. L’ADN est présent dans chaque cellule d’un être vivant et est identique à chacun. Il présente deux parties dont l’une codante et l’autre non codante. C’est la partie non codante qui est concernée par l’analyse d’ADN. L’on va sélectionner des régions spécifiques à analyser ou des allèles pour déterminer un profil génétique. Mais pour toute étude d’ADN paternité, il faudra établir un trio phénotypique M-P-E ou mère-père-enfant.

Ceci est utile pour constater les gènes de l’enfant reçus biologiquement de la mère et celui de son père. Sur la pratique, ceci se fait avec une carte d’allèles paternels. Il est toutefois essentiel de préciser que l’analyse génétique est irréfutable pour exclure avec certitude certaines possibilités, mais l’assurance d’une concordance se base sur une probabilité qui reste néanmoins fiable.

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